
ALFREDO BUENDÍA

Alfredo Buendía, chanteur et maître de cérémonie du groupe. Il canalise l’énergie subtile des musiciens et la transmet au public, entre médium et marabout loufoque. Après trois années passées à Rio de Janeiro comme crooner et trompettiste de jazz pour millionnaires, il rentre en France et cherche à monter une société discrète afin d’élaborer un plan pour diriger le monde de manière invisible. Il se rappelera de Don Flocapi, le vieux chamane de la forêt et de ses visions… « Le pouvoir du mambo sera ton chemin, Alfredo ! ». Il rencontre alors les Picaflores et les initie aux pouvoirs secrets du mambo…
JONAS CHIROUZE

Jonas Chirouze, batteur et apprenti-choriste de l’orchestre. Avant d’y entrer, il
souffrait d’une grave dépression et ce malgré les 17 formations dans lesquelles il
officiait. « Le Mambo m’a sauvé la vie. Tout était noir, plus rien n’avait de goût,
je n’osais plus sortir et quand Alfredo m’a contacté j’ai failli refuser. Maintenant
tout va mieux, je vois la vie en rose fluo, je danse, je me remets au sport, je me
passionne pour la permaculture, le panard quoi. »
GUILLAUME PIQUE
Guillaume Pique, tromboniste et apprenti ensorceleur de l’orchestre. Tout commença par une destination, un hasard mystique, une destinée; qui se transforma par la suite en rencontres, appuyées par des réponses. Le MAMBO… Sa force envoûtante le captiva. Ainsi les astres lui firent rencontrer Los Picaflores qu’il intégra. Bien qu’il aurait pu faire médecine, avec son nombre d’année d’études, il préféra se consacrer à l’ensorcellement lors de rituels musicaux pour que le monde connaisse la véritable force du MAMBO. Ugh !

YOUSSEF GHAZZAL
Youssef est contrebassiste. Il adore les lunettes de soleil et les utilise souvent durant les concerts pour sonder le Mambo public. C’est qu’il en faut de la clairvoyance pour sauver les bonnes âmes…Le mambo lui est apparu un beau jour comme une brillante et lumineuse évidence et c’est la seconde raison qui le pousse à porter ses lunettes noires. Infatiguable voyageur, il s’est nourri de ses nombreuses rencontres pour façonner bien à lui, une contrebasse qui ronronne et frétille pour une transe aussi pétillante qu’un jet de confettis…

PIERO LEVY
Dernier enfant d’un parrain de la pègre locale, Piero n’a jamais vraiment eu l’ambition de reprendre les affaires familiales. Après quelques experiences d’extorsion, racket, enlèvements et autres truculents secteurs d’activité de l’entreprise familiale, Piero découvre le Mambo par une nuit de pleine lune et de règlements de comptes avec les triades chinoises. Il décide alors de devenir Tony Montuno et se consacre pleinement à exécuter des lignes de saxophones plutôt que des commerçants refusant sa protection. Ses connaissances du milieu et sa passion pour laver les dettes d’honneur dans le sang font de lui un allié précieux au sein de la famille des Picaflores.

CLÉMENT LEFÈVRE

Cliff est trompettiste, de temps en temps se risque à pousser la chansonnette avec ses copains et c’est déjà pas mal. Après avoir écumé toutes les aventures et galères musicales possibles, Il s’était rangé dans un coin de campagne où seul les spécialistes vont avec la ferme intention d’y rester. Il consacrait son temps entre autres choses à regarder les petits oiseaux et lire Victor Hugo en buvant de la verveine. Parfoit il prenait sa trompette, remisée alors sur la cheminée et ternie par le temps, pour en sortir quelques notes. C’est à l’occasion d’une randonnée énergético-mystique et spirituelle qu’Alfredo, passant par là, entendit ces sons brillants et aigus. Il lui fallut mener d’âpres négociations pour arriver à sortir le bonhomme de son ermitage et le convaincre de prendre la route avec les Picaflores. Un vieux bon rhum bien vieilli et un cigare cubain furent les deux arguments décisifs et Cliff s’imprégna alors de l’énergie du Mambo avec un farouche désir de faire entrer le monde entier en transe.

Hugo est un disciple de l’illustre Ratatamatoutoujankri, spécialiste des rythmes ancestraux et des potions envoûtantes.Un soir de lune rousse, durant la préparation d’un élixir de quintessence, Shango apparût dans le reflet du chaudron bouillonnant et déclara: « Aux rites du Mambo du t’adonneras sinon tu trépasseras !!! ». Impossible de contester la parole de Shango, dieu de la foudre, du tonnerre et de la virilité, saint patron des tambours. Hugo se mit donc en quête d’une tribu Mamboèsque ou mamboïte, suivant l’accent. Dans les bas fonds de la ville rose, en l’arrière salle d’une échoppe fumante, il rencontra Alfredo Buendia, cigare au bec, une créature à chaque bras. Pas un mot ne fût échangé, un simple clignement de l’œil évoquant le rythme de la clave suffit à déclencher l’étincelle.